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«Ça fait tellement de bien d'appuyer un parti avec des principes clairs, qui les défend ouvertement, avec passion et conviction!»

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Déclaration de Maxime Bernier en réaction aux résultats de la course à la chefferie du Parti conservateur

Maxime Bernier, chef du Parti populaire du Canada
Ottawa, 24 août 2020

Il y a deux ans, j’ai démissionné du Parti conservateur du Canada et j’ai décidé de lancer un nouveau parti véritablement conservateur et qui défend des principes clairs, le Parti populaire du Canada.

Je suis plus que jamais convaincu que j'ai pris la bonne décision.

J’ai dit à l’époque que sous la direction d’Andrew Scheer, le Parti conservateur était devenu trop corrompu moralement et intellectuellement pour être réformé.

Au lieu d'articuler une vision conservatrice cohérente, il n'a fait que jouer à la politique identitaire, faire du racolage auprès des lobbies ethniques et groupes d’intérêts, et essayer de voler des appuis aux libéraux en proposant des politiques de centre-gauche.

Le leadership d’Andrew Scheer s’est avéré être un échec total.

Le parti a maintenant un nouveau chef qui suivra la même stratégie.

Erin O'Toole a déclaré au début de cette course à la chefferie que Peter Mackay transformerait le Parti conservateur en Parti libéral « mou », s’il gagnait. Il avait raison.

Ce qu’O’Toole n’a pas dit, c’est que lui aussi, en tant que chef, fera la même chose.

O’Toole et Mackay se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Ce sont tous les deux des Red Tories de l'establishment, centristes et mondialistes.

L’establishment du parti voulait un chef Red Tory, progressiste-conservateur. Ils en ont un.

Durant la dernière course à la chefferie il y a trois ans, O’Toole s'est présenté comme un progressiste-conservateur typique. Personne ne se souvient de rien de sa campagne insipide. Aucune proposition audacieuse, rien pour le distinguer du reste du peloton.

C’est ça le véritable Erin O’Toole.

Cette fois, il a mis un masque pour se faire passer pour un « vrai bleu » uniquement pour des raisons stratégiques: soit pour être le deuxième choix des candidats moins connus, Leslyn Lewis et Derek Sloan.

Mais j’ai un message pour les partisans de ces candidats: ne vous laissez pas berner. Il a obtenu ce qu'il voulait. Le masque va tomber maintenant qu’il est le chef. Il va tenir votre appui pour acquis.

Désormais, son principal objectif sera de voler des votes de centre-gauche aux libéraux. Et non de préconiser de véritables principes et politiques conservateurs. Il redeviendra le progressiste-conservateur qu'il a toujours été.

Sous O’Toole, le Parti conservateur continuera de préconiser des politiques à peine distinguables de celles des libéraux de Trudeau sur des questions cruciales pour l’avenir du Canada.

La grande majorité des conservateurs veulent mettre fin à la politique d'immigration de masse des libéraux. Ça n'arrivera pas sous Erin O’Toole. Lui et l’establishment du parti soutiennent l’immigration de masse et le multiculturalisme officiel.

Le Parti populaire est le seul qui va protéger la culture et l’identité du Canada. Le seul parti qui propose un moratoire sur l'immigration jusqu'à ce que la crise soit terminée et que le chômage revienne à des niveaux normaux. Et ensuite un retour à des niveaux d'immigration beaucoup plus faibles, avec un priorité sur les immigrants économiques plutôt que sur la réunification familiale. Nous sommes le seul parti qui met l'accent sur l'intégration des immigrants dans la société canadienne plutôt que sur le culte de la diversité.

La grande majorité des conservateurs ne croient pas à l'alarmisme climatique et veulent mettre fin aux politiques vertes coûteuses et inefficaces. Des politiques qui se sont avérées désastreuses pour le secteur énergétique canadien.

O’Toole va les ignorer pour courtiser plutôt les électeurs de centre-gauche des libéraux. Il veut toujours atteindre les objectifs inatteignables de l'Accord de Paris. Il dit que le changement climatique « nécessite une solution à l’échelle mondiale ».

Dans sa plateforme, il promet de « faire payer l’industrie plutôt que de taxer les Canadiens ordinaires, par la mise en place d’un régime national de réglementation industrielle et de tarification ». Attendez-vous à ce qu’il remplace simplement la taxe sur le carbone de Trudeau par d’autres taxes, plus de règlementation verte et plus de subventions.

Sous le leadership faible d'Andrew Scheer, les conservateurs ont dit qu'il faudrait au moins cinq ans pour éliminer les déficits libéraux de 20 milliards de dollars d'il y a deux ans. Imaginez. Cinq ans pour couper 20 milliards de dollars!

Combien de temps faudra-t-il sous Erin O'Toole, maintenant que le déficit est de 350 milliards de dollars? 25 ans? 50 ans?

La grande majorité des conservateurs veulent des politiques axées sur le Canada d'abord. Ils veulent une politique étrangère qui rétablit la souveraineté nationale du Canada. Ils veulent arrêter d'envoyer notre argent dans d'autres pays, alors que des millions de Canadiens ont perdu leur emploi et souffrent. Ils veulent expulser les Nations Unies du Canada, ainsi que son Accord de Paris, son Pacte mondial sur les migrations et ses objectifs de développement durable socialistes.

Erin O’Toole est un mondialiste, comme le reste de l’establishment mondialiste d’Ottawa. En tant que critique conservateur pour les affaires étrangères, il a déclaré l'année dernière qu'il souhaitait rétablir les liens avec l'Arabie saoudite en se concentrant sur l'amélioration des relations commerciales et en offrant plus d'aide, de soutien au développement et de soutien aux réfugiés dans la région du Golfe.

Pouvez-vous voir une différence entre lui et Justin Trudeau? C’est le genre de politique étrangère dont on peut s’attendre des libéraux. Vous pouvez être sûr que rien ne changera sous sa direction.

Erin O’Toole ne touchera pas au programme de péréquation.

Erin O’Toole n’utilisera pas l’article 92(10) de la Constitution pour garantir que nous construisons des pipelines.

Erin O'Toole n’abrogera pas la loi C-16 qui impose le programme des transgenres radicaux aux Canadiens. Il ne fera rien pour restaurer et protéger notre liberté d’expression.

Sur toutes les questions importantes, le Parti conservateur sous Erin O'Toole sera comme les libéraux. À quoi d'autre peut-on s'attendre de la part du chef du deuxième Parti libéral?

Sur chacune de ces questions, le Parti populaire est le seul parti national offrant une vision claire, cohérente et conservatrice.

Je sais que les vrais conservateurs sont déçus aujourd'hui. Surtout ceux dont le premier choix était Derek Sloan ou Leslyn Lewis. Ou ceux qui ont soutenu Jim Karahalios, qui a été honteusement expulsé de la course à la chefferie par l’establishment du parti.

Je veux leur dire aujourd'hui: il y a un endroit où vous pouvez vous battre ouvertement pour vos valeurs. Où elles ne seront pas dénigrées ou bannies, mais au contraire fièrement défendues.

Vous avez un endroit où vous pouvez vous exprimer. C’est le Parti populaire du Canada.

Nous sommes le parti qui connaît la croissance la plus rapide de l’histoire canadienne. Nous avons accompli plus au cours de notre première année que le Parti vert en 20 ans et 6 élections.

Rien ne changera à moins que ceux qui veulent du changement cessent de perdre leur temps et de gaspiller leurs votes pour des partis qui n'apporteront jamais de réel changement.

La porte est ouverte. Rejoignez le Parti populaire. Merci.