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Déclaration de Maxime Bernier sur le convoi des camionneurs et le fossé grandissant au sein de la société canadienne

Conférence de presse, Ottawa, 9 février 2022

Aujourd'hui, je veux parler de l'importance de combler le fossé grandissant et dangereux au sein de notre société.

Lorsque des gens se sentent systématiquement discriminés, ils peuvent soit souffrir en silence, soit s'organiser pour protester.

Dans une société démocratique, la protestation légitime est une soupape de sécurité. Son but est d'alerter tout le monde qu'il y a un problème social fondamental à résoudre, par des moyens pacifiques plutôt que par la violence.

Ces dernières années, le premier ministre a fait preuve de compréhension et de soutien envers les protestations de divers groupes, notamment des opposants autochtones aux pipelines, Black Lives Matter et même des agriculteurs indiens.

L'organisation BLM est dirigée par des communistes autoproclamés, et les manifestations de BLM à l'été 2020 ont entraîné des émeutes, des incendies criminels, des destructions et des blessures physiques dans de nombreuses villes nord-américaines. Et pourtant, M. Trudeau est allé s'agenouiller lors de l’une de ces manifestations ici à Ottawa. Et les médias les ont couvertes comme des protestations légitimes.

En revanche, M. Trudeau a été extrêmement agressif et vindicatif dans ses attaques contre les opposants aux obligations et restrictions liées à la covid, et le convoi de camionneurs en particulier. Même s'ils ont été entièrement pacifiques et non violents.

Au lieu d'écouter et d'essayer de comprendre ces Canadiens et d'adapter ses politiques pour éviter de creuser un plus grand fossé dans notre société, le premier ministre les a diabolisés. Depuis les élections de l'automne dernier, il a adopté des mesures encore plus répressives pour les marginaliser et écraser toute dissidence.

Hier, l'un de ses propres députés a déclaré que les mesures covid de son gouvernement étaient devenues politisées et une source de division, et qu'elles stigmatisaient injustement certains Canadiens.

Quant aux médias conventionnels, ils sont devenus rien de moins que le bras de propagande du gouvernement. Je n'ai jamais vu de ma vie autant de mensonges éhontés, de déformations des faits et de désinformation dans les médias, surtout lorsqu'il s'agit de rapporter ce qui se passe ici à Ottawa.

Une société pacifique et démocratique ne peut pas fonctionner correctement sans confiance. Aujourd'hui, une minorité importante et croissante de Canadiens ont perdu confiance en notre gouvernement, en nos institutions, en nos médias. Ils ont l'impression d'être traités comme des ennemis de la société, des sous-humains. Ces gens ne vont pas disparaître et ne vont pas cesser de manifester.

Vous, au sein des gouvernements fédéral et provinciaux, et vous dans les médias, avez donc un choix à faire. Vous pouvez soit miser encore plus sur la diabolisation et la répression, ce qui ne fera qu'élargir le fossé social et conduire à davantage de protestations et de chaos. Ou vous pouvez désamorcer la crise.

Les mesures covid sont rapidement abandonnées dans d'autres pays et dans certaines provinces ici au Canada.

Le premier ministre peut mettre fin à cette crise dès aujourd'hui. Il devrait annoncer qu'il abrogera toutes les obligations et restrictions. Et qu'il concentrera ses efforts à collaborer avec les provinces pour protéger les Canadiens les plus vulnérables, tout en respectant les droits et libertés de tous.

Soyez un homme d'État M. Trudeau. Arrêter d’empirer le clivage social. Mettez fin à cette crise tout de suite.