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Enjeu

La priorité exclusive du gouvernement du Canada sur la scène internationale devrait être de gérer nos relations avec les autres pays afin de protéger et de promouvoir les intérêts des Canadiens. Malheureusement, ce n’est pas ce qui se passe.

La tendance est de plus en plus à diluer la souveraineté nationale et à favoriser une coordination internationale accrue des politiques, ainsi que la redistribution de la richesse des pays riches vers les pays pauvres, sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies. Cette vision mondialiste, formulée dans les 17 Objectifs de développement durable de l’ONU, a été fortement promue au Canada par Justin Trudeau, qui croit que nous sommes un « État post-national » sans « identité fondamentale ».

Au cours des dernières années, le Canada a signé de nombreux traités, accords et pactes de l’ONU portant sur des questions allant du réchauffement planétaire à la migration et au développement durable, qui nous lient à ce programme mondialiste corrosif.

Pendant ce temps, alors que notre dette nationale continue d'augmenter, le gouvernement libéral consacre de plus en plus de ressources à régler les problèmes sociaux et économiques d'autres pays. Il dépense des milliards de dollars chaque année pour aider des pays d'Afrique et d'Asie à construire des routes, à éduquer les enfants et à réduire leurs émissions de CO2. Il dépense 1,4 milliard de dollars par an pour offrir des services d'avortement et de santé reproductive aux femmes des pays en développement.

Faits

L’ONU est une organisation dysfonctionnelle dans laquelle les pays non démocratiques, en raison de leur grand nombre, ont le plus d'influence. Cela conduit à des situations ridicules. Par exemple, plusieurs des États membres du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies figurent parmi ceux qui violent le plus les droits de la personne au monde. Le Canada, qui n’est qu’une voix sur près de 200, n’a aucun intérêt à voir l’ONU devenir un quasi gouvernement mondial plus puissant.

Il n'y a pas d'argument moral ou fondé sur l'efficacité économique convaincant pour soutenir l'aide au développement. Les pays qui restent pauvres sont ceux où les gouvernements répriment encore l’initiative privée. Jusqu'à ce qu'ils libéralisent leur économie et libèrent leurs citoyens, aucune aide au développement ne résoudra leurs problèmes. Au contraire, cela crée un cycle de dépendance et aide souvent ces gouvernements autoritaires à rester au pouvoir.

Notre plan

Le Canada a besoin d'une politique étrangère fondée sur le bon sens et axée sur la sécurité et la prospérité des Canadiens, et non d'une approche idéologique mettant en péril nos intérêts.

Un gouvernement du Parti populaire :

  • Continuera de travailler en étroite collaboration avec nos alliés pour maintenir un ordre international pacifique, mais ne se mêlera pas de conflits étrangers, comme la guerre en Ukraine, à moins d’avoir un intérêt stratégique crucial à le faire.
  • Donnera la priorité aux relations avec notre principal partenaire commercial et de défense, les États-Unis d’Amérique, afin d’assurer notre prospérité et notre sécurité.
  • Se retirera de toutes les ententes sous l'égide de l'ONU, y compris les Objectifs de développement durable, le Pacte mondial sur les migrations et l'Accord de Paris sur les changements climatiques, qui menacent notre souveraineté, et réduira à un strict minimum notre présence dans les institutions de l'ONU.
  • Libéralisera les échanges commerciaux avec autant de pays que possible, tout en assurant notre sécurité et en protégeant notre économie de la menace d’investisseurs étrangers potentiellement hostiles.
  • Économisera des milliards de dollars en supprimant l'aide au développement et concentrera l'aide internationale canadienne exclusivement sur l'action humanitaire d'urgence dans des cas tels que les crises sanitaires, les conflits majeurs et les catastrophes naturelles.

(Mise à jour en janvier 2023)

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