Réduire l'immigration aidera à résoudre la crise du logement

L'infolettre du PPC - 23 avril 2022

L'inflation annuelle a atteint un nouveau record depuis 30 ans en mars, avec un taux annualisé de 6,7 %.

Au-delà des prix de l'essence et de l'alimentation qui explosent, un secteur parmi les plus touchés est celui du logement.

Depuis l'élection de Trudeau en 2015, le prix moyen d'une maison au Canada a doublé.

Oui, doublé pour atteindre environ 800 000 $ en seulement sept ans!

Dans son budget il y a deux semaines, Chrystia Freeland a annoncé une autre série de mesures coûteuses et inefficaces pour subventionner la construction et l'achat de maisons.

Mais quelques jours plus tard, elle a admis que le problème est « mathématique » : le Canada a la population qui croît le plus rapidement parmi les pays du G7 en raison d'une forte immigration, et l'offre de logements n’augmente pas assez vite pour répondre à la demande.

Justin Trudeau lui-même a aussi admis cette semaine que l'immigration est en partie responsable de l'explosion des prix de l'immobilier.

Pourtant, il veut plus d'immigration de masse, en faisant passer le nombre d’immigrants de 250 000 par an lorsqu'il a été élu à 450 000 l'année prochaine.

Le candidat à la direction du Parti conservateur, Pierre Poilievre, a proposé sa solution au problème cette semaine.

Il veut « forcer » les municipalités à modifier le zonage et à autoriser la construction de logements multiples dans les quartiers où l’on retrouve des maisons individuelles, sinon il les punirait financièrement.

Non seulement il est inconstitutionnel qu'Ottawa se mêle des affaires municipales.

C'est aussi une attaque frontale contre la liberté et l'autonomie locale des familles qui ont décidé d'investir et de vivre dans un quartier calme, et qui ne veulent pas que son caractère soit détruit par la « densification ».

Poilievre n'a rien à dire sur l'immigration de masse bien sûr. Lui et le Parti conservateur l'appuient, tout comme les libéraux.

Le véritable coût de l'immigration de masse est que des millions de jeunes Canadiens ne pourront jamais s'offrir une maison où élever leur famille comme l'ont fait leurs parents et grands-parents.

Nous n'avons pas besoin de programmes coûteux et d'attaques fédérales contre l'autonomie locale pour résoudre la crise du logement.

Réduire l'immigration à des niveaux durables serait une solution plus simple.

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Merci beaucoup,
-Maxime

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