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Enjeu

Les finances publiques du Canada sont dans un état désastreux. Sous les libéraux de Trudeau, les dépenses, les déficits et la dette nationale explosent. Justin Trudeau a exploité la crise de la covid pour créer toute une série de nouveaux programmes coûteux dans des champs de compétence des provinces tels que les garderies et les soins dentaires. Les conservateurs, le NPD, le Bloc et les verts ont tous soutenu les dépenses massives des libéraux pour la covid et aucun d'entre eux ne s'est engagé à réduire la taille de l’État.

Ces décisions sont totalement irresponsables. À cause de ce laxisme budgétaire, l'inflation et les taux d'intérêt n'ont jamais été aussi élevés depuis des décennies. Lorsqu’une autre récession frappera, le gouvernement fédéral se trouvera dans une situation financière précaire et pourrait perdre le contrôle de ses finances. En outre, aucune réduction générale du fardeau fiscal ne sera possible avec un gouvernement qui ne cesse de croître et de payer pour de nouveaux programmes avec de l'argent emprunté.

Faits

Le gouvernement libéral a enregistré des déficits massifs de plusieurs centaines de milliards de dollars au cours des années de pandémie, et notre dette nationale atteindra le montant record de 1,2 billion de dollars (ou 1200 milliards de dollars) d'ici 2024. Ces déficits ont été financés par de l'argent imprimé par la Banque du Canada, ce qui, comme on pouvait s'y attendre, a alimenté l'inflation et forcé la Banque à augmenter ses taux d'intérêt. Au lieu de payer pour ces déficits directement avec des impôts, les Canadiens les paient indirectement avec des prix plus élevés sur tous les biens et services ainsi que des paiements d’intérêts plus élevés pour les hypothèques.

Pierre Poilievre a voté en faveur des dépenses massives des libéraux durant la pandémie et a refusé de condamner leurs nouveaux programmes inconstitutionnels qui empiètent sur les compétences des provinces. Il a seulement dit qu'il couperait un dollar quelque part pour chaque dollar de nouvelles dépenses, ce qui signifie qu'un gouvernement conservateur dirigé par Poilievre maintiendra les dépenses globales au même niveau et ne réduira pas la taille du gouvernement. Il n'offre rien de substantiellement différent des libéraux.

Même si les dépenses exceptionnelles des années de pandémie sont terminées, les dépenses ne sont pas redescendues à leur niveau d'avant. Les libéraux ont augmenté de façon permanente la taille du gouvernement fédéral. Le Budget 2023 prévoit des déficits pour les cinq prochaines années. Même si le vieillissement de la population canadienne continuera à peser sur les finances publiques, les libéraux ne mettent pas un seul dollar de côté pour les mauvais jours, mais continuent de dépenser sans compter comme si demain n’existait pas.

Selon les données publiées en 2021 par le Directeur parlementaire du budget, si les politiques actuelles ne sont pas ajustées, le gouvernement fédéral n'équilibrera à nouveau son budget qu'en 2070. Un bébé né en 2021 devait déjà plus de 26 000 $ en dette fédérale. Au moment où le budget sera équilibré dans un demi-siècle, les nouveau-nés seront endettés d’environ 67 000 $.

Notre plan

Les déficits et les dettes ne sont rien de plus que des impôts différés que devront payer nos enfants et petits-enfants. Au lieu d’acheter des votes avec de l’argent emprunté, un gouvernement responsable devrait réduire les dépenses, équilibrer le budget le plus rapidement possible, puis baisser les impôts de manière prudente afin de remettre de l’argent dans les poches des Canadiens.

Un gouvernement du Parti populaire :

  • Annulera les nouveaux programmes annoncés par le gouvernement Trudeau.
  • Éliminera le déficit avant la fin d’un premier mandat en faisant preuve de prudence budgétaire et en comprimant les dépenses, notamment les subventions aux entreprises, l'aide étrangère au développement, Radio-Canada, les paiements de péréquation et le financement de programmes qui relèvent des provinces ou municipalités.
  • Cessera d'utiliser notre système fiscal à des fins politiques et le rendra plus simple et plus équitable. En particulier, il éliminera les mesures fiscales ciblés qui sont inefficaces et qui ne servent aucun objectif de politique publique impérieux.
  • Réduira sur plusieurs budgets l’impôt sur le revenu des particuliers, l’impôt des entreprises et la taxe sur les gains en capital une fois le déficit éliminé, dans la mesure où la marge de manœuvre budgétaire le permettra.

(Mis à jour en août 2023)

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